L’élevage
En 2022, la Dordogne comptait 392 agriculteurs bio dont l’activité principale est l’élevage. La production la plus représentée est l’élevage bovin avec 192 éleveurs (majoritairement vaches allaitantes). On décompte 96 éleveurs de brebis (majoritairement brebis viande), 75 éleveurs de poules (majoritairement poules pondeuses) et 55 éleveurs de chèvres. La filière porcine et apicole sont les plus minoritaires avec respectivement 22 et 16 éleveurs.
Accompagnement et animation
Des actions collectives par filière et/ou thématique sont organisées sous forme de rencontres en automne et en hiver (voire au printemps) sur les fermes. Par le biais du partage d’expériences entre pairs, l’objectif est d’accompagner les éleveurs à mettre en œuvre de nouvelles pratiques vertueuses ou de les faire progresser.
La rencontre des nouvelles fermes par le biais de visite individuelles permet de connaître les pratiques et projets des éleveurs tout en répondant à leurs questionnements. Ces rencontres permettent également une mise en réseau.
Formations
Financées par le fond VIVEA, elles sont proposées de l’automne au printemps (période à laquelle les éleveurs sont plus disponibles). Elles sont la plupart du temps « transversales » à plusieurs espèces. Les thématiques abordées sont larges et traitent notamment de la santé alternative des animaux et de techniques relatives à la conduite des troupeaux, ou plus largement en lien avec les besoins des éleveurs (exemple coût de revient en 2022).
Bulletin technique
Il est édité une fois par an sur une thématique ciblée faisant l’objet d’enquêtes approfondies. Ce sont les éleveurs référents qui définissent le thème.
Structuration de filière et innovation
Un projet au sujet de l’abattage à la ferme a démarré en 2020 et se poursuit, pas à pas, avec les éleveurs préoccupés par le bien-être de leurs animaux. En effet, les éleveurs se sentent dépossédés de cette étape ultime qu’ils estiment ne pas être idéale aujourd’hui pour leurs animaux, choyés dès leur naissance. Ils souhaitent que les animaux n’aient pas à subir le stress du transport jusqu’à l’abattage dans des centres de regroupement, mais que la fin de leur vie ait lieu sur leur lieu de naissance et dans le respect de l’animal. L’objectif est aussi de conserver une qualité de viande optimum, et de garantir une traçabilité de leurs produits. Sur ce projet, nous travaillons en collaboration avec plusieurs partenaires (MSA, abattoirs, collectivités territoriales, syndicats agricoles, etc.) Une cinquantaine d’éleveurs suivent le projet.
Toutes ces actions sont financées avec des fonds européens